31/07/2015

Stades vides, pelouses défraîchies : bienvenue en Ligue 2



Après de longues semaines d'interruption, la Ligue 2 a repris ses droits ce vendredi. C'est donc reparti pour une saison pleine de suspense, mais également de purges en tout genre dont seule l'antichambre du football français a le secret. Mais outre la « qualité » du « spectacle » proposé (8 buts en 8 matchs – dont la moitié inscrits lors de Bourg Péronnas-Le Havre – et quatre 0-0), c'est l'état des infrastructures qui interpelle.

Voyage voyage

Premier constat : à l'image du RC Lens, délocalisé à Amiens l'an dernier, deux clubs auront le « privilège » d'évoluer à la fois à domicile et à l'extérieur un weekend sur deux cette saison (sans parler d'Evian TG qui joue à Annecy). Bourg-Péronnas évoluera donc à Gueugnon, à 120km à l'ouest, tandis que les supporters du Red Star devront parcourir 80 bornes pour aller supporter leur équipe à Beauvais, faute d'homologation de l'historique stade Bauer. Le premier derby francilien de la saison face à Créteil avait forcément un goût amer...

Stades en friches

Deuxième constat : quand bien même la majorité des clubs de Ligue 2 évoluent dans leur propre stade, celui-ci n'a franchement rien de bien accueillant dans de nombreux cas. Tribunes vétustes, pistes d'athlétisme... le temps semble s'être arrêté un demi-siècle en arrière. Les stades de Ligue 2 souffrent terriblement de la comparaison avec leurs homologues européens – anglais et allemands notamment – ce qui n'est sans doute pas étranger à leur faible affluence.

Blackout tonight

Troisième constat : quand la partie « assise » du stade est au niveau, c'est le système électrique qui lâche. Comme à Ajaccio, où une panne de courant a entraîné l'interruption du match ACA-Dijon pendant plusieurs minutes. Jouer la nuit à François-Coty est de toute façon une hérésie, puisque cela revient à se priver de la vue exceptionnelle sur la baie d'Ajaccio – mais ceci est un autre débat...

Le beach-soccer vrai

Quatrième constat : avoir un beau stade et des tribunes bien garnies, c'est bien. Mais avoir une pelouse digne de ce nom, c'est encore mieux. Ce qui est (très) loin d'être le cas du stade des Costières, où le match Nîmes-Dijon ressemblait davantage à une partie de beach-soccer qu'à une rencontre de football « vrai ». Là encore, la comparaison avec nos voisins britanniques et germaniques est douloureuse. Et on tient sans doute une des explications quant à la faiblesse du jeu proposé par la plupart des équipes de Ligue 2.

Allez, plus que 37 journées...

Des tribunes vides, une pelouse cramée, un bon 0-0 des familles :
pas de doutes, vous êtes bien en Ligue 2.

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